Le don d’organe est un geste qui consiste à accepter que soient prélevés de son corps, après son décès, des organes ou des tissus.
Ces organes et tissus seront destinés à une transplantation ou à une greffe, afin de sauver la vie ou d’améliorer la qualité de vie de personnes atteintes d’affections graves. C’est un acte de générosité et de solidarité, désintéressé et anonyme.
Le prélèvement d’organes sur une personne décédée peut être opéré dès lors qu’elle n’a pas fait connaître de son vivant son opposition au prélèvement.
Cette opposition peut être consignée à tout moment sur le Registre National Automatisé des Refus, géré par l’Établissement Français des Greffes.
Dans le cas d’un refus, il existe deux moyens légaux d’exprimer son opposition : l’inscription au registre national des refus et/ou la communication de sa décision à ses proches afin qu’ils puissent en témoigner. L’inscription sur le registre national des refus, gérée par l’agence de Biomédecine, est révocable à tout moment.
Si le médecin n’a pas directement connaissance de la volonté du défunt, il doit s’efforcer de recueillir le témoignage de sa famille.
Consulter le guide de l'agence de la biomédecine.
QUE DIT LA LOI ?
Les trois grands principes de la loi de bioéthique sont le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.
PRINCIPE DU « CONSENTEMENT PRÉSUMÉ »
En France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner.
LA GRATUITÉ
Le don d’organes et de tissus est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
L’ ANONYMAT
Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande, sans pour autant connaître l’identité des receveurs.